mardi 31 juillet 2007

Une si jolie poupée...

Cet après-midi, j'avais rendez-vous au Mall avec une amie qui avait quelques achats à effectuer pour ses jeunes enfants. Direction le sous-sol et l'immense magasin de jouets. C'est là que je suis tombée nez-à-nez avec une poupée géante enfermée dans une grande boîte qui indiquait grosso modo : "Tu peux l'habiller avec tes habits, lui parler et l'emmener promener".
C'est vrai, c'est souvent casse-pieds une poupée...!
L'emballage ne précisait pas si l'on pouvait aussi lui tirer les cheveux au cas où elle pousserait le bouchon vraiment trop loin...

vendredi 20 juillet 2007

Ouille ouille ouille! Mon français a mal!

Reportage consacré à Ora Ito sur TF1, chaîne française et première chaîne d'Europe en audience :

"Demain, le jeune homme attendu par les journalistes locals fera la une de tous les magazines de déco d'Europe de l'Est"

LA HONTE !

Histoire d'huiles




La dernière fois que je suis allée à Egine, le panneau suivant était disposé devant une taverne en bordure de route : "We cook with oil". Les Grecs consommant essentiellement de l'huile d'olive, en grec ce terme (ελαιόλαδο) disparait souvent au profit du simple "huile" (λάδι). Afin d'attirer le touriste sensibilisé aux bienfaits du régime crétois, ce restaurateur avait décidé de mettre en avant la qualité de sa cuisine et de souligner qu'il n'utilisait que de l'huile d'olive, qu'il a tout naturellement traduite par "oil", ignorant l'effet produit en anglais. Un restaurateur qui cuisine à l'huile, en voilà une idée originale!
Un anglophone aurait précisé "olive oil". Il se serait mis à la place du lecteur étranger au lieu de se contenter d'un copier-coller en anglais. Ce qui est évident dans une langue, ne l'est pas forcément dans une autre. Un mot dans la langue d'arrivée ne sera pas systématiquement chargé des mêmes connotations que dans la langue de départ. Une bonne traduction nécessite de sortir de son contexte pour s'adapter à celui de son lecteur.

vendredi 13 juillet 2007

Dessert du vendredi!

Traduire, c'est aussi parfois se moquer du monde. Illustration:

Hello et bienvenu aux Livres pour Tout le projet. Notre intention est distinguer le copyright réserve pas seul disponible dans leur langage original mais dans autant de langues alternatives que possible. Bien qu'anglais soit le la langue mondiale de facto, pas beaucoup d'orateurs anglais ont la largeur de connaissance du languge anglais lire des romans entiers, souvent dans une forme archaïque d'anglais.
(http://www.freebiblio.org/about.html)

Quand on tape "traducteur" ou "traduction" dans Google, on se retrouve face à une pléthore de sites de traduction automatique. Or, à la différence d'un être humain, ces logiciels ne traduisent que des mots et non des idées et ignorent les règles les plus élémentaires de syntaxe, de style, de conjugaison et de ponctuation. D'où des textes totalement incompréhensibles, voire risibles, qui dénotent en outre un mépris certain pour le lecteur.
Je me souviens de cette publicité pour un hôtel de standing dont les chambres étaient équipées de "poils secs" en guise de sèche-cheveux! Un vrai coup marketing ;)

mardi 10 juillet 2007

Qui veut un cookie au poulpe?


Cette célèbre marque de gâteaux grecs a visiblement bâclé la phase de correction.
Mon mail envoyé il y a deux ans n'a intéressé personne, le poulpe fait toujours partie des ingrédients!
Pas de doute, ça met l'eau à la bouche!

samedi 7 juillet 2007

Pourquoi le grec?

Etudiante, j'avais enfin la possibilité d'apprendre une nouvelle langue étrangère! Le choix était vaste, du serbe au chinois en passant par le polonais et le catalan. J'avais eu tout l'été pour établir mon top 3. Au final, les nominés étaient : le russe, l'arabe et le grec moderne. Mon voyage à Santorin a finalement pesé lourd dans la balance et un pluvieux matin d'octobre je me suis retrouvée dans un amphi à attendre la présentation du cours de grec. Les professeurs de langue défilaient, vantant tour à tour leur matière, leur pays et leur culture. Alors que j'étais prête à signer pour une année de suédois (le professeur nous avait eus aux sentiments en évoquant Nils Holgersson) Irini, est entrée dans la salle, rayonnante, pimpante, captivante, balayant en moins de deux mes soudaines velléités nordiques.
Trois ans durant, le cours de grec moderne aura été mon évasion, ma pause, ma bouffée d'oxygène hebdomadaire. Des étudiants de toutes filières, de toutes nationalités et de tous âges se réunissaient le mercredi après-midi, chacun façonnant son rêve grec. Plus qu'un cours, un rendez-vous que personne ne manquait. Le seul cours où on se souvenait de notre prénom (voire de notre date d'anniversaire) et où tout le monde était content d'être là.