lundi 14 décembre 2009

De saison

Avec l'arrivée du froid, voilà que votre traductrice se retrouve avec les lèvres gercées. Alors, hop, un petit tour sur le net à la recherche de remèdes de grands-mères (parce qu'utiliser les produits dont regorge la salle de bain serait trop simple). Et là, un laïus attire mon attention : "lèvres gercées... confiance perdue... d'houblon de hanche". Il n'en fallait pas plus pour aiguiser ma curiosité et cliquer sur le site en question : http://www.beauty-cosmetic-guide.com/lang/fr/chapped-lips.htm

Les lèvres gercées peuvent être une source de confiance perdue pour aller aux parties d'houblon de hanche particulièrement en hivers où les lèvres sont trop présentables lointain. Ainsi pourquoi attente les étés lancer dedans pour partying. Suivre le traitement pour les lèvres gercées et vous êtes faits.

Comme j'ai très envie d'"être faite", je vais tenter de suivre leurs recommandations à la lettre:

Maintenir les lèvres molles en ne les léchant pas.

Prendre la vitamine B, nourritures de C dans le régime.

Arrêter vos lèvres obtenant ainsi gercées et floconneux

Je suis sûre que ça ira beaucoup mieux après! Promis, je vous tiens au courant :-)

mardi 21 juillet 2009

Un lien original + un souvenir d'ancien combattant

Je me délecte du blog d'Alejandro Moreno-Ramos (Mox's blog, voir lien ci-contre) et sa vignette "Are interpreters human?" (http://1.bp.blogspot.com/_LWGt7mhAwrY/Si4ZrBuMWOI/AAAAAAAAAIY/2sshMIE3bs0/s1600-h/20090609+mox.jpg) m'amuse beaucoup et m'a du coup rappelé une anecdote. Certes, laisser son interprète mourir de faim, c'est pas sympa (on est quand même beaucoup moins performants face à un malaise imminent - c'est du vécu), maintenant interpréter une part de gâteau devant soi et au milieu d'interlocuteurs qui parlent en mangeant...c'est pas de la tarte non plus! C'était au début de mon activité. On était dans l'atelier d'un artiste-peintre en banlieue parisienne, mon bout de tarte était dans mon assiette depuis de longues minutes. La conversation était animée, pas moyen d'avaler un morceau. "Mais mangez, mademoiselle!" m'enjoint à un moment donné le peintre. (Bon, honnêtement, ce que j'avais dans l'assiette ne me tentait pas trop. Mais je n'étais pas là pour faire ma chochotte.). Profitant d'un silence, je me lance et croque un morceau de tarte (les autres avaient déjà presque fini la leur). Et c'est précisément à cet instant que l'artiste se remet à parler des oeuvres à emmener à Athènes. J'ai eu un quart de seconde pour faire passer ce bout de tarte décongelé, desséché et mauvais à souhait (Titeuf aurait appelé ça du bourre-cochon). J'étais au bord de l'étouffement. Moralité: 1) il est peu aisé de pratiquer l'interprétariat et l'ingurgitation simultanée de nourriture 2) oui, on est à peu près condamnés à mourir de faim!

vendredi 12 juin 2009

J'irai dormir chez vous... en Grèce

Je suis une inconditionnelle d'Antoine de Maximy et tente autant que possible de suivre ses pérégrinations autour du monde. J'attendais donc frénétiquement le numéro de mercredi dernier consacré à la Grèce. Je voyais déjà une émission en bleu et blanc, où les gens se battraient pour l'héberger ou lui offrir un verre, où il serait accueilli tel le messie, en somme. Au final, je n'ai jamais vu un épisode aussi glauque que celui-là. Est-ce imputable à la non préparation du voyage? (billet pour Athènes acheté au pif à l'aéroport juste avant le départ).
Première rencontre : un vieil homme à l'oeil droit bloqué à gauche l'entraîne dans sa "cafeteria". Sitôt assis, une brune habillée en 12 ans et au popotin ondoyant demande à se faire payer un verre.
Une fois sorti du traquenard, notre voyageur se fait accoster par un junkie en sale état. Ensuite, les habitants de la cour des miracles lui font comprendre qu'il a plutôt intérêt à déguerpir. Un vendeur à la sauvette baraqué commence à agiter les poings et se met à le courser. Il n'en menait pas large le petit Antoine. Il a été aux quatre coins du globe, dans des bleds totalement reculés, a approché des cultures radicalement différentes qui l'ont toujours accueilli avec bienveillance et il manque de se faire castagner en plein jour à Athènes, juste parce qu'il a franchi la ligne invisible et que sans le savoir il a atterri dans le ghetto, place gardée des dealers.
A Alexandroupoli, il décide de prendre le bus pour rejoindre Aisimi. A la gare routière, il aura affaire à l'employé le plus mal aimable de la terre. Le ton est donné. A Aisimi - où aucune communication n'est possible avec les autochtones - il sera finalement invité à manger chez des Géorgiens.
La dernière partie de l'émission se passe à Astypalea (Iles du Dodécannèse). Dans une ruelle, une yiayia sans âge tricote, face à elle, un homme resté enfant pousse des hurlements. Ce n'est plus France 5, c'est Délivrance.
Au bout d'une piste, notre baroudeur arrive chez des éleveurs de chèvres. Le dernier soir, dans la maison sans électricité, on apprend qu'une des filles du couple est morte tombée dans le puits. On ne sort pas du glauque.
D'ordinaire, quelle que soit la destination, on envierait presque notre voyageur. Pas là. Tout au long de l'emission, j'ai trouvé l'ambiance particulièrement pesante. A côté, l'épisode tourné en Iran, c'était le Club Med.

http://www.jiraidormirchezvous.com/index-fr.php?page=accueil

vendredi 27 mars 2009

[Rien à voir] Saturée


Je suis prête à parier que le jour où nos bons journalistes cesseront de nous asséner au quotidien que "la crise est passée par là" (ayez peur braves gens!), la Terre ne s'arrêtera pas pour autant de tourner. Quel est leur but? Qu'on aille tous se pendre au fond du jardin? A vouloir coûte que coûte enfoncer dans le crâne des gens qu'ils sont malheureux ou qu'ils devraient l'être, pas de doute, ils finiront par en être convaincus. "C'est la crise", on croirait le retour de la peste, même ceux qui n'ont aucune raison de l'attraper vivent dans l'angoisse, l'incertitude, voire la lugubritude. Bientôt, ça sera mal vu d'être heureux! Ou alors en secret, dans sa cave, parce que chhhhut "c'est la crise". Vous me trouvez bien légère? Peut-être, depuis ma naissance, on me rebat les oreilles avec la crise (avec en point d'orgue les cours d'éco de terminale, dès fois qu'on aurait pas compris depuis la 3e...), alors une de plus une de moins, c'est pas ça qui va nous abattre... Mais quand même, chercher à tous crins à déprimer l'humain ne me semble pas le moyen le plus pertinent pour lui insuffler un esprit combatif. Je loue à cet égard la mentalité du Grec qui va toujours de l'avant : "Si d'ici un mois je n'ai pas trouvé de boulot, je crée ma boîte". Ca fait plaisir à entendre !

samedi 21 mars 2009

Quand la langue fourche...

Le week-end dernier, en escapade à Athènes, j'ai eu l'occasion de divertir mes amis par quelques sorties farfelues (je précise que depuis 15 jours, mes nuits se résumaient à 2 heures de sommeil). Ainsi l'Irakien ayant balancé sa chaussure sur G. Bush était bon pour le cintre (kremastra/κρεμάστρα) et non pour la pendaison (kremala/κρεμάλα), quant à nos fronts, ils portent tous les gencives (oula/ούλα) et non les cicatrices (oules/ουλές) de batailles de polochons. Sans oublier les betteraves (pantzaria/παντζάρια) qui ont récemment été changées en lieu et place des volets (pantzouria/παντζούρια).
J'ai vite été remise dans l'axe, mais je crois que les betteraves me poursuivront encore longtemps, tout comme mon koufala de l'année dernière qui a bien marqué les esprits. Il est à noter que koufala/κουφάλα n'est absolument pas le féminin de kofalalos/κωφάλαλος - sourd et muet - mais bien la pire injure qui soit, oups...!
Je me suis alors souvenue d'anectodes que m'avait rapportées une amie (parce que je ne suis pas la seule à dire des énormités!). Ainsi une amie à elle avait un jour insisté auprès de son fromager pour qu'il lui serve de la feta connerie (feta malakia/φέτα μαλακία) convaincue de parler de feta moelleuse (feta malaki/φέτα μαλακή). Un peu plus délicat, un soir à la taverne, quand elle a commandé en dessert des parties génitales (arxidia/αρχίδια) croyant commander des poires (axladia/αχλάδια). Dans le même registre, je suis à peu près sûre d'avoir demandé à un kiosquier de La Canée au tout début de mon apprentissage du grec un film porno (tsonda/τσόντα) pour y mettre mes achats, sachet se disant tsanda/τσάντα. Termes assez proches, il faut l'avouer! Pour finir sur une note un peu plus poétique, je me souviens que ma comparse allemande du cours de grec était une adepte des matinées gracieuses. Quant à mon prof de grec, il a un jour eu le privilège d'être le garçon de bonheur au mariage de son meilleur ami...

lundi 9 février 2009

C'est lundi, rions!

En furetant sur le site du Monde, je suis tombée sur la rubrique "Les blogs invités" où figurait un énigmatique "Vie de merde". Deux clics plus tard, me voilà hilare à lire les grands moments de solitude des uns et des autres, tous ponctués d'un VDM (= vie de merde).
http://www.viedemerde.fr/
Morceaux choisis:

Aujourd'hui, je fais du baby-sitting en Angleterre. Je me dépêche de demander à la mère pressée si je laisse les enfants levés jusqu'à son retour : "Do I let the children alive ?" Là, elle se fige et change de couleur. Note pour la suite : "awake = réveillés, alive = vivants." VDM

Aujourd'hui, on joue au jeu des petits papiers dans ma chambre de cité U. Le veilleur passe pour nous dire qu'on parle trop fort, je lui ouvre la porte sans savoir que sur mon front, il y a un Post-it sur lequel est écrit "Prostituée russe". VDM

Aujourd'hui, je m'inscris sur TF1.fr juste pour rigoler. Je joue à "Une famille en or" et là, quelle surprise, OUI ! J'ai 3 cases identiques et je gagne donc 500 euros ! Si seulement j'habitais réellement au 55842, rue de la carotte pourrie à Trifouillis-les-Oies... VDM

jeudi 5 février 2009

"J'ai foiré"

Tour d'horizon des différentes traductions grecques proposées pour le "I screwed up" d'Obama dans les principaux journaux grecs d'hier:

Ta Nea : le très politiquement correct Έκανα λάθος (= j'ai fait une erreur) du début de journée a finalement cédé un peu plus tard la place au plus familier Τα έκανα μούσκεμα

To Vima/ I Kathimerini/ I Eleftherotipia : Τα θαλάσσωσα

To Ethnos : Τα έκανα θάλασσα

Pour une traduction un peu plus relevée, il faudra consulter le site enimerosi24 et son Τα σκάτωσα (=j'ai merdé)

Et vous, qu'auriez-vous proposé?

mardi 3 février 2009

Ouille!

Entendu ce matin sur France-Inter dans l'émission Service Public : "Les coiffeurs sont des gens extrêmement accueillants et convivials"
Michèle D., juriste.
Ca fait mal aux oreilles, à chaque fois. Je pensais que pour briguer le micro et s'adresser à la France entière le minimum requis était de s'exprimer dans un français correct. Je ne compte plus les prépositions fantaisistes accolées aux verbes ni même les fois où le e du féminin passe à la trappe quand le COD est placé avant l'auxiliaire avoir au passé composé. C'est devenu tellement courant que mon oreille se dresse de surprise et de contentement à chaque fois que j'entends un journaliste répondre "je vous ai comprise" à une femme et non "je vous ai compris", la norme dans les médias. Et ça vient ricaner sur les piètres performances des lycéens en dictée... Comique!

dimanche 11 janvier 2009

Commençons 2009 en douceur(s)!

Si comme moi, une bouchée de galette traditionnelle vous rassasie jusqu'à l'année prochaine, voici une recette de gâteau aux amandes aussi légère que savoureuse qui fera à coup sûr votre bonheur. Et en y glissant une fève, vous pourrez aussi concourir au titre de roi ou de reine de la tablée!

Recette:
Dans une terrine, battre 200 gr de sucre, 200 gr de poudre d'amande, 100 gr de beurre fondu et 3 oeufs.
Verser la préparation dans un moule et enfourner à 180° entre 20 et 30 minutes.
Saupoudrer de sucre glace avant de servir.

Vous verrez, c'est divin!

jeudi 1 janvier 2009

Meilleurs Voeux


Amis lecteurs,
Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2009!
Qu'elle vous soit belle, créative et porteuse d'ambitieux projets.
Qu'elle vous régale de plaisirs simples... et de plaisirs compliqués!
Enfin, puisse-t-elle vous apporter ce qui vous a manqué en 2008...
Bien à vous,
Votre traductrice